Un policier mis en examen pour le meurtre d'un voyou récidiviste
Le policier qui a neutralisé dimanche dernier le braqueur en cavale
Amine Bentounsi a été MIS EN EXAMEN POUR HOMICIDE VOLONTAIRE.
Ce père de famille a été suspendu de ses fonctions, et son salaire risque d'être divisé par deux.
C'est ce que nous redoutions. Mais jusqu'au bout, nous avons voulu croire que la Justice n'allait pas oser le faire.
Et voilà que si !!
Mais savez-vous exactement qui était Amine Bentounsi ???
Voici son portrait, publié dans le journal
Le Parisien le 27 avril 2012 :
« A 13 ans, Amine Bentounsi était le plus
jeune incarcéré de France, après avoir multiplié des vols avec violence.
Sa vie n'aura été qu'une succession d'allers-retours en prison. En
septembre 1994, notre édition Seine-et-Marne du Parisien
titrait « La terreur du quartier n'a que 12 ans ». Il avait alors déjà
cambriolé les locaux de l'Opac - l'office HLM -, volé des voitures,
agressé deux employées d'un centre social, battu une voisine avec un
cric pour lui voler son magnétoscope. (...)
« Il était ingérable, se souvient un
animateur. (...) Une fois, il a volé le scooter d'un collègue et a
tourné en furie quand on est venu le récupérer. » Une enseignante du
quartier se rappelle qu'Amine avait été renvoyé en Algérie, chez sa
grand-mère, pour calmer sa dérive : « Il était revenu après avoir brûlé
sa maison, ses parents n'ont jamais pu le remettre sur le droit chemin. »
« A 19 ans, Amine escalade à la corde la
façade du bâtiment Bleuet, à Collinet, pour braquer le siège de l'Opac.
(...) La cour d'assises lui inflige dix ans d'interdiction de séjour à
Meaux et quatre mois de prison. Quelques mois plus tard, en octobre
2001, il participe au spectaculaire braquage de la poste de Collinet,
qui s'est soldé par une fusillade sur des policiers, au milieu des
passants. (...)
« En août 2005, il a braqué avec deux
complices le magasin Champion de Saint-Pathus, avec séquestration
d'employés. Ce sera sa plus lourde condamnation : dix ans de réclusion,
prononcés en 2007. (« Amine était une tête brûlée, un manipulateur », Le Parisien du 27 avril 2012).
C'est donc cet individu ultra-dangereux qui s'est retrouvé face à des
policiers, un revolver chargé à la main, dimanche dernier.
Le journal Ouest-France raconte :
« Amine Bentounsi, se serait retranché entre deux voitures avant de
braquer un revolver à 6 coups de calibre 35 en direction du policier à
pied. Ce dernier aurait fait usage de son arme à quatre reprises en
situation de légitime défense, selon lui. L'arme de la victime a été
retrouvée avec le barillet plein. »
Et pourtant, un juge a décidé de le poursuivre pour HOMICIDE VOLONTAIRE.
Alors que les premières enquêtes indiquent que la balle a ricoché, et
que c'est donc la raison pour laquelle le voyou a été touché dans le
dos. Le policier ne lui aurait
jamais tiré dans le dos ; selon son avocat.
Cette décision de Justice vous vise personnellement, ainsi que moi-même, et tous nos concitoyens.
En effet, poursuivre les policiers qui ne font que leur travail et se
défendent en essayant d'arrêter les délinquants dangereux,
est une atteinte directe à notre droit le plus fondamental :
Celui de vivre sans être menacé par des malfaiteurs, et d'être protégé par les forces de l'ordre !!
Mais ce que beaucoup de Français ignorent, c'est qu'une minorité
active de magistrats a décidé de prendre parti pour les criminels contre
les forces de l'ordre chaque fois que cela leur est possible.
Ils multiplient les remises en liberté de récidivistes, au point
d'exaspérer la police et de faire peser une terrible menace sur tous les
citoyens.
En revanche,
ces mêmes magistrats poursuivent impitoyablement les gendarmes et policiers qui s'avisent de faire leur travail !
- le 30 septembre 2009, un magistrat met en examen un policier qui avait tiré au flash ball sur un manifestant qui lui lançait des pavés, à Montreuil (Seine-Saint-Denis) ;
- le 4 mai 2010, un magistrat met en examen et incarcère
un policier qui avait assommé un délinquant en essayant de faire cesser
une bagarre entre deux bandes de jeunes d'une cité de Chambéry. Et
comme ce délinquant avait 3,57 grammes d'alcool dans le sang, le
policier est poursuivi pour « violence volontaire sur personne
vulnérable », ce qui lui fait encourir 10 ans de prison !
- le 19 septembre 2010, un magistrat de Montpellier a mis
en examen un policier de la brigade anti-criminalité pour violence avec
arme. Le policier s'était défendu contre un homme qui l'avait
sauvagement agressé dans un parking souterrain, après avoir été surpris
en train de crever les pneus d'une voiture. L'individu « de forte
corpulence, a sorti un couteau et tenté d'atteindre mon collègue au
thorax » a précisé un autre policier présent sur les lieux. Mais pour le
juge, pas de doute, c'est le policier qui était dans son tort !!
C'est d'autant plus intolérable que, à l'inverse, les
criminels qui agressent les policiers bénéficient souvent d'une
scandaleuse impunité :
- le 13 août 2010, des repris de justice
essayent de tuer un policier à coups de marteau sur la tête, aux
Tarterêts. Par chance, ils sont arrêtés. Mais le tribunal décide de les
remettre en liberté, sans avoir passé un seul jour en prison ;
- le 27 août, des policiers frappent
à la porte d'un délinquant notoire, Samir Démiri. Celui-ci les laisse
entrer, puis sort soudain un couteau de cuisine qu'il applique sous la
gorge d'une policière. Ses collègues parviennent à la protéger et à
neutraliser Samir. « Rien ne prouve qu'il a utilisé son couteau avec
l'intention de porter un coup », plaide son avocat au tribunal. Un
argument qui suffira pour convaincre le tribunal de ne l'envoyer en
prison que quelques mois !!
- Le 12 août, à Perpignan, trois jeunes ont tabassé des
policiers. Le juge les a libérés sans amende, ni dommages intérêts, et
sans passer une seule minute en prison !
Résultat, les délinquants hésitent de moins en moins à agresser physiquement les forces de l'ordre :
En 2011, 14 policiers et gendarmes sont morts dans
l'exercice de leurs fonctions. Dans le même temps, plus de 10.000 ont
été blessés !!
Alors vraiment, j'espère que vous n'allez pas hésiter une seconde pour transmettre ce message partout autour de vous.
Tous les jours, certains magistrats remettent en liberté des
délinquants et des criminels dangereux sous prétexte que ceux-ci
présenteraient « toutes les garanties de réinsertion ».
Et tous les jours, ces mêmes délinquants et criminels récidivent !
- Le 28 février 2012, un homme a été
condamné pour la 48e fois, pour vol. Son avocate a demandé la
non-application de la peine plancher prévue pour les récidivistes. Une
demande immédiatement accordée par le juge ;
- Le 30 mars 2012, un homme qui avait été condamné à la
perpétuité pour meurtre, et qui était sorti au bout de 17 ans (comme
c'est en général le cas), a été arrêté après avoir dévalisé une maison.
Le procureur a requis 4 mois de prison ferme. Le tribunal a jugé que
c'était encore trop, et l'a condamné à 4 mois de bracelet électronique !
L'assassin de Laetitia Perrais, à Nantes, était un récidiviste qui
avait été condamné 15 fois par la Justice, dont deux fois en Cour
d'assises, mais qui était totalement libre à 31 ans.
Mais bien entendu, ce n'est
jamais la faute de la Justice. Et la minorité active de magistrats laxistes n'est
jamais inquiétée.
Dans le cas d'Amine Bentounsi, personne n'a eu l'idée de demander des
comptes au juge qui avait laissé sortir un voyou aussi dangereux,
pourtant condamné à
dix ans de prison en 2007.
En revanche, les syndicats de magistrat trouvent parfaitement normal
de mettre en examen le policier qui a risqué sa vie pour le rattraper !!
Vraiment, la coupe est pleine.
C'est pourquoi j'espère que vous allez faire circuler ce message dans tout le pays.
Il
est urgent de faire cesser cette dérive perpétrée par une minorité
active de magistrats qui appartiennent au « syndicat de la
magistrature » (syndicat minoritaire mais très influent).
Au tribunal de Bobigny, où le syndicat de la magistrature est
notoirement puissant, le taux de peines plancher fermes pour les
récidivistes est de... 2 %, dix fois moins que dans le reste de la
France !!!
Et vendredi, la dérive des militants du syndicat de la magistrature vient de franchir un cap intolérable.
Dans un communiqué de presse, le syndicat de la magistrature a appelé
officiellement à soutenir un candidat contre un autre (en l'occurrence
François Hollande contre Nicolas Sarkozy).
Cette prise de position politique de juges censés être « indépendants » est inouïe. Du jamais vu en démocratie.
Tout cela parce que François Hollande a promis de supprimer deux lois
auxquelles le syndicat de la magistrature s'était violemment opposé
(parlant de loi « ignominieuses »):
- La loi sur les peines plancher, qui imposait des peines minimales aux multi-récidivistes, votée en 2007
- La loi sur la rétention de sûreté, qui visait à neutraliser
après leur peine les criminels sexuels les plus dangereux, votée en 2008
Tout cela, aussi, parce que Nicolas Sarkozy a fait des engagements
que le syndicat de la magistrature juge « populistes » : la construction
de 24 000 nouvelles places dans les prisons, et la possibilité pour les
victimes de faire appel des jugements (un droit réservé aujourd'hui aux
condamnés et au parquet).
Mais peut-on accepter qu'un syndicat de magistrats politisés essaie aujourd'hui de peser sur l'élection présidentielle ?
Le pire, c'est que le nom de « syndicat de la magistrature » risque
d'induire en erreur les citoyens qui pourraient penser de bonne foi que
c'est le syndicat modéré et majoritaire !
C'est pourquoi,
aujourd'hui, à quelques jours du scrutin, il est de notre devoir à tous
d'informer les citoyens sur la réalité de leur action.
Les électeurs doivent pouvoir choisir leur vote dimanche en toute connaissance de cause.
Vous et moi sommes parfaitement capables d'informer des millions de
nos concitoyens. Notre dernière campagne a réuni près de deux millions
de personnes.
Votre mobilisation est donc efficace pour faire changer les choses, à partir du moment où nous parvenons à être assez nombreux.
Un grand merci d'avance, au nom de toutes les victimes que votre
action permettra d'épargner, et pour tous les gendarmes et policiers
courageux, qui sont injustement traînés devant les tribunaux.