Ph. Bouvard se fâche ... avec esprit...
Philippe Bouvard écrit à François Hollande,
Président Normal de la République
Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président.
Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits.
Elle vous a surtout donné des devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.
En aucun cas, elle ne fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.
Alors, de quel droit ?
De quel droit
faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Elysée ?
L’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous nos couleurs !
De quel droit
faites-vous disparaître les archives de l’Elysée ?
La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.
Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
Rendez-nous notre Histoire !
De quel droit
détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’Elysée
une
personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut,
c’est-à-dire « RIEN DU TOUT”, et d’affecter à ce « fantôme de la
République » un service et des employés à nos frais ?
Le
budget de l’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il vous a
été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos
fonctions pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous notre argent !
De quel droit
osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle,
vous qui promettiez une « République Irréprochable »
Engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice.
La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
Rendez-nous notre Justice
De quel droit
abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés,
en
plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en
cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du
Parti Socialiste ?
Engagement
48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les
nominations aux plus hauts postes de l’État afin de les rendre
irréprochables.
Engagement
51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de
télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus
du chef de l’État.
Rendez-nous notre indépendance,
MENTEUR !
De quel droit
privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres,
vous qui prônez la laïcité
Engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution.
Vous qui prétendez être le Président de tous les Français
Je veux rassembler toute la France.
La
religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux
Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins
électorales.
Honorez nos fêtes chrétiennes !
De quel droit
un
de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de
neutralité, en empêchant les débats sur le mariage homosexuel,
alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?
Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !
Notre article ici et un autre là, et encore un autre.
De quel droit
supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes
des termes qui sont le fondement même de notre société ?
De quel droit
détruisez-vous les valeurs de la famille ?
Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2,
de bafouer les valeurs de votre propre famille.
L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas,
PARENT Hollande.
Il
appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges
proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la
Justice de notre pays.
Rendez-nous nos Papas et nos Mamans.
Rendez-nous notre famille !
«Cela
fait des semaines que vous voulez faire croire aux Français que les
mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, mais ces mots
demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans
le chapitre 8 »avait répliqué la ministre de la Justice Christiane
Taubira. «Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le
mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne
toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire »,
avait-elle assuré.
De quel droit
recevez-vous
une association représentant une minorité au premier claquement de
doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre
République ?
Les élus ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils appartiennent aux Français qu’ils représentent.
Respectez nos parlementaires !
De quel droit
vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils
les chefs d’entreprises qui réussissent,
les Français qui quittent le pays par votre faute,
avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi,
des années de loyauté et une renommée internationale ?
Qu’avez-vous à votre actif, Monsieur Hollande,
sinon
un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous
qui l’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez
réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune
expérience du pouvoir ?
Rendez-nous la valeur du travail !
De quel droit
mettez-vous en danger l’économie de notre pays
en refusant d’écouter tous les indicateurs de votre mauvaise gestion ?
(rapport cinglant de la Cour des Comptes, rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et j’en passe).
Quand tous, unanimement, réclament d’urgence
une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail,
vous faites exactement le contraire ;
vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité.
Rendez-nous notre économie !
De quel droit
profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse?
De quel droit
insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?
De quel droit
faites-vous le paon, lorsque le vice-président des USA honore nos soldats ?
C’est un scandale, Monsieur Hollande !
Honte à vous !
Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne.
Ils sont derrière leur armée, et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre.
Il leur appartiendra de vous demander des comptes
lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.
Rendez-nous notre armée !
De quel droit
voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers,
sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ?
Le droit de vote est un acte citoyen, Monsieur Hollande. Il ne vous appartient pas.
Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’exercer ?
Que n’ont-ils demandé la citoyenneté française ?
Rendez-nous notre identité nationale !
De quel droit
votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?
De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
De quel droit
tord-il le bras aux parlementaires,
en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie,
en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l’union civile, le renforcement du pacs ?
Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils
appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix
et qui sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.
Rendez-nous nos voix !
Rendez-nous
notre démocratie !
Monsieur Hollande,
vous avez volé
nos Couleurs, notre Histoire, notre économie, notre Justice, nos valeurs, notre démocratie, notre armée, notre identité.
GARE A LA COLÈRE
DU PEUPLE FRANÇAIS.
IL N’A PLUS RIEN A PERDRE.
VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS.
Ph. Bouvard.
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